Voilà plus de
trois ans que la Mairie de Levallois travaille sur le projet de mise
en sens unique de la rue Victor Hugo à Levallois. Études
spécifiques à l'appui, plusieurs réunions
techniques destinées à présenter et à
débattre de ce projet avec les communes voisines ont été
menées. Bien que Monsieur Gilles CATOIRE, Maire de
Clichy-la-Garenne, n'ait daigné assister qu'à une seule
réunion, il n'avait alors rien trouvé à redire à
ce sujet.
Le Conseil Général
avait pour sa part visé favorablement ce plan de circulation
qui, de l'avis des experts, n'a pas d'incidence en terme de report de
trafic sur les communes voisines.
La situation ubuesque
dans laquelle se sont retrouvés, bien malgré eux, les
conducteurs en ce lundi 31 août témoigne du peu de
respect que le Maire de Clichy porte aux automobilistes
alto-séquanais, mais également de la gestion fort
hasardeuse perpétrée par sa municipalité. En
effet, ce dernier a pris une décision aussi regrettable
qu'irresponsable en plaçant à son tour un sens interdit
destiné à empêcher les véhicules de
poursuivre leur chemin vers le nord.
Face au comportement
grotesque de M. Gilles CATOIRE, le Préfet des Hauts-de-Seine,
M.Patrick STROZDA, n'a eu d'autre choix que de prendre un arrêté
rétablissant à double sens la circulation sur la RD 909
à Clichy. Si je me réjouis naturellement de l'issue de
cette affaire, je regrette vivement les désagréments
notables engendrés par ces agissements infantiles et souhaite
que Monsieur Gilles CATOIRE s'emploie plutôt à traiter
avec efficience les trop nombreux dossiers délaissés
par son équipe, pour le bien être des clichois.
COMMUNIQUE DE PRESSE DE LA PRÉFECTURE DES HAUTS-DE-SEINE
Cabinet du Préfet
Bureau de la
Communication
Nanterre,
31 août 2009
Mise en sens unique de la rue Victor Hugo à
LEVALLOIS-PERRET
La
mise en sens unique de la rue Victor Hugo répond au souhait
du Maire de Levallois-Perret de fluidifier et sécuriser un axe
étroit à double sens, par ailleurs très
sollicité dans le cadre du développement d'opérations
d'aménagement majeures, évitant ainsi notamment des
tourne-à-gauche qui en font aujourd’hui un axe
particulièrement accidentogène.
1-
C’est un projet a priori cohérent, cet axe n’ayant pas une
vocation particulièrement stratégique et le trafic de
transit n’y étant pas majoritaire. Il s'inscrit au demeurant
dans la logique d'organisation de la trame viaire de la ville de
Levallois-Perret, dont la plupart des voies est à sens unique.
Les trafics de transit
empêchés, d'Asnières vers Paris, seront de fait
reportés sur la rue Anatole France, donc sur la voirie de
Levallois-Perret, avec un fléchage idoine.
Les études menées par un cabinet reconnu, ISIS, à
l'initiative de la ville de Levallois-Perret montrent qu’il
n’y a pas d’incidences notables repérées en terme
de report de trafic sur les communes voisines
et encore moins sur les communes plus lointaines. Ces études
confirment ainsi que le projet doit améliorer la sécurité
et la fluidité du trafic sur la commune de Levallois-Perret.
2
– Tous ces points ont été examinés au cours de
plusieurs réunions ouvertes à tous les services
techniques des communes concernées (Asnières, Clichy,
Paris). Les villes d’Asnières et de Clichy ont refusé
d’y participer.
3-
A l’issue de cette phase d’études, et au vu de l’avis
favorable rendu en juillet par le Conseil Général,
exploitant de la voie, la ville de Levallois-Perret a pris un arrêté
pour mettre la voie en sens unique à compter du 31/08/2009. Le
maire de Clichy ayant clairement pris le parti de bloquer le projet
en invoquant un déficit de concertation et des enjeux
d’aménagement sur ce secteur (ZAC du Bac d’Asnières),
a pris de son coté un arrêté consistant à
mettre à sens unique inverse la partie de l’itinéraire
située sur sa commune (Route d’Asnières) à la
même date. Cet
arrêté dont le principe a surgi au coeur de l'été
n'est fondé sur aucune étude de trafic ou d'impact
connues et n'a fait l'objet d'aucune information ou concertation
quelconque en amont.
4-
Une dernière réunion s’est tenue à
l’initiative de la mairie de Clichy le 25 août 2009 avec
toutes les instances concernées par ces projets. Cette réunion
a notamment offert l'occasion :
- au Conseil Général
de rappeler l’avis favorable donné sur l’arrêté
pris par Levallois-Perret et son avis défavorable sur l’arrêté
de Clichy ;
- à l’Etat de
rappeler que l’arrêté, s'il était pris par la
mairie de Clichy, ne manquerait pas de poser un sérieux
problème de sécurité.
Cette
réunion n'a eu au final d'autre objet que de constater a
nouveau les divergences des deux communes et le peu de justificatifs
techniques au projet de Clichy.
A
ce stade, il convient de rappeler que :
1-
L’itinéraire en question est un axe départemental
dont l’exploitant est le Conseil Général.
Dès
juillet et après que le maire de Clichy l'ait saisi, le Préfet
a rappelé au Conseil Général ses responsabilités
en tant que gestionnaire de la voie et lui a demandé de lui
faire part de sa position sur les deux arrêtés pris par
les communes et les éventuelles difficultés qu’ils
feraient courir au bon fonctionnement de la circulation sur ce
secteur. Il a également demandé de concrétiser
la demande de modifications du schéma directeur de
signalisation. Le
Préfet a simultanément demandé au maire de
Clichy de surseoir à toute mesure de police sur la portion de
la RD 909 sur sa commune.
Le Président du CG 92 a répondu depuis sur ces points
et confirmé très clairement au maire de Clichy sa
position défavorable au projet d’arrêté sur
cette commune.
2-
Depuis le décret du 03/06/2009, le pouvoir de police sur la RD
909 est exercé par les maires.
Les arrêtés pris par ceux-ci ne sont pas soumis au
contrôle de légalité. Le Préfet n’en a
donc pas la connaissance systématique. En l’occurrence, le
Maire de Clichy n’a pas transmis son arrêté au Préfet.
3-
L’Etat reste disponible pour s’associer à toute réunion
de conciliation entre les collectivités concernées :
le
Conseil Général, gestionnaire des voies ;
la
commune de Levallois-Perret ;
la
commune de Clichy-la-Garenne.
Par
ailleurs, le Préfet a demandé au Maire de Clichy de lui
transmettre son arrêté.